Une recherche qualitative, « Regards croisés sur la Maison d’Hérelle», est en cours depuis 2021.
Les participants de l’étude se sont exprimés tant sur le contexte dans lequel s’est développé leur lien avec la Maison d’Hérelle, que sur ses forces, ses défis et les perspectives qu’ils entrevoient pour cette ressource d’hébergement.
La diversité des profils professionnels au sein de l’équipe et celle des milieux de provenance des usagers sont aussi perçues comme une grande richesse. Il en va de même de la capacité d’adaptation de la Maison à l’évolution des réalités des personnes vivant avec le VIH au fil du temps. Une flexibilité sur le plan de la gestion, d’autant plus remarquable qu’elle a réussi à s’appliquer tout en préservant l’esprit d’origine de la Maison, sans perdre de vue le sens derrière l’approche, au plus près des besoins des résidants.
Des principaux défis de la Maison d’Hérelle émanent quelques priorités pour les prochaines années. Celles-ci font ressortir divers besoins, problématiques et profils : l’hébergement et le soutien, les ressources humaines, la planification stratégique, les relations publiques et le développement de réseaux, le militantisme politique et l’entretien des biens immobiliers.
Des enjeux importants pour l’avenir se dessinent en matière d’hébergement, par exemple, autour de groupes de la population plus difficilement atteignables en raison de leur situation de vulnérabilité et d’isolement social. On pense notamment aux hommes gays vieillissants, aux femmes, aux Autochtones, aux ressortissants de pays où l’homosexualité et le fait de vivre avec le VIH mettent la sécurité et la vie des gens en danger.